DERRIÈRE LE NOM DE BONNEFAMILLE, SE CACHE BENOIT COULOMB, PRODUCTEUR MUSICAL

Après une belle expérience en duo dans Cinéma Pour Adulte, Benoit aspire à explorer encore plus intensément la notion de production et de création. Il retourne donc aux sources de la musique pop et de la musique électronique avec son projet solo Benoit de Bonnefamille. Le principe ? Jouer avec les codes de la pop tout en tissant un canevas résolument électro. Il s’entoure de Nicolas Musset (batteur de Mustang, Gaëtan Roussel, Izia) et Jérôme Arrighi (bassiste de Juliette Armanet) pour les arrangements musicaux de l’album.

Il revendique un style ouvert et nous livre un live hypnotique et énergique. On y retrouve les influences de la musique électronique à travers les synthés, les séquenceurs et boîtes à rythmes. Mais aussi le respect des codes de la pop qui passe par le chant et les thèmes abordés : les sentiments amoureux, la rupture, les rencontres, le fantasme…

Une pop, oscillant délicatement entre la joie de vivre et une certaine mélancolie. Les lignes de synthés fournissent un son suranné, un peu comme une madeleine de Proust auditive : « c’est une forme de contemplation tragique mais aucunement triste : une façon de dire « c’est la vie ! ». » Cette atmosphère nous projette dans un souvenir, un état qui donne envie de retourner dans un moment passé tout en savourant le plaisir de ne pas y être coincé pour toujours.